Deux auteurs, une table pour dédicacer. ...
Samedi après-midi, Noureddine Séoudi et José Herbert, écrivant l'un comme l'autre aux éditions Atria, ont rencontré leurs futurs lecteurs au Furet.
Nous vous avons déjà parlé dans ces colonnes de Noureddine Séoudi, l'auteur de Sîn - Le dernier poète, premier volet d'une trilogie que l'auteur résume comme « une fantaisie orientale ». Plusieurs personnes ont voulu faire dédicacer par l'auteur son tout premier livre « grand public », qui fait la part belle au mystère et au merveilleux du Maghreb et des régions de l'ancienne Mésopotamie.
À ses côtés, José Herbert présentait deux livres. Ancien instituteur et secrétaire de mairie, ce retraité originaire du bassin minier a déjà publié L'Instituteur impertinent, le récit autobiographique d'une vie assez riche. L'écrivain aime y employer une langue travaillée, en rupture avec les termes anglo-saxons qu'il abhorre. Son deuxième livre n'a rien à voir. Signé la grande faucheuse est un ouvrage « loufoque ». C'est lui-même qui définit ainsi l'histoire qu'il raconte. Le point de départ, une route, un homme qui marche, doublé par un squelette (on devine que c'est la Mort) qui le salue et avec lequel il va vivre. Original, non ?
Merci à la Voix du Nord pour ce bel article, mais...c'est dans le deuxième roman, "signé la grande faucheuse", que la langue est enrichie de termes moyenageux, et non dans "l'instit". Viktor, le héros du bouquin, faisait du vélo dans le Marquenterre quand il fut doublé par Samantha, la grande faucheuse!